Lors de leur réunion récente à Luxembourg, les ministres de
l'environnement de l'Union européenne ont été unanimes à souligner
l'absolue nécessité de parvenir à un accord sur le paquet
« climat/énergies renouvelables » avant la fin de 2008 afin de faciliter
l'obtention d'un accord onusien sur un régime global de lutte contre le
réchauffement lors de la conférence de Copenhague de décembre 2009.
Cependant, de nombreuses délégations ont demandé de la souplesse sur les
questions les plus épineuses. Parmi les points les plus sensibles
figurent l'année de référence pour la réduction des émissions de gaz à
effet de serre, la marge de recours aux mécanismes flexibles (mécanismes
de développement propre et la mise en oeuvre conjointe), etc. A l'issue
des débats, le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, a
assuré avoir pris note de leurs préoccupations et a néanmoins mis en
garde les Etats membres contre le risque d' « ébranler l'équilibre
délicat et le niveau d'ambition du paquet, fondé sur l'équité. » Le
ministre français, Jean-Louis Borloo a assuré de son côté que la future
Présidence française allait «s'efforcer de coller au plus près » aux
propositions de la Commission européenne.
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