«Quand on ignore l'histoire, on en paye le prix...On ne bâtit pas un renouveau sur du mensonge» . Bronislaw Geremek, miraculé de la guerre, est mort, au volant de sa voiture. Il y a peu, il avait reçu «Le Temps», pour évoquer sa vision de l'Europe. Voici ce qu'il racontait. [ ... ] Il nourrissait depuis des années le même rêve: donner au formidable succès des bourses étudiantes Erasmus un prolongement universitaire. Une université européenne digne de ce nom, un lieu d'éducation et de culture communautaire capable de résonner sur la carte du monde de ces «lumières» qui ont nourri les peuples. «L'Europe a compris qu'on ne pourra pas avancer vers une intégration plus grande si on ne se penche pas sur ces problèmes, lançait-il, comme pour se convaincre. La clef, c'est la formation d'un véritable esprit européen, un lieu spirituel et intellectuel de premier ordre. Faute de quoi la supériorité éducative de notre continent sera contestée, battue en brèche.»
Lire l'article http://www.letemps.ch/template/opinions.asp?page=6&article=235985
Commentaires